Ces graines de couleur blanche ou beige, produits et recoltés au Cameroun servent à la préparation d’un plat très apprécié dans le pays : le Koki, une spécialité de la cuisine camerounaise. Reconnaisable à sa couleur doré et à la vapeur qui s’en échappe. A consommer sans modération.

Il est fait à base de haricots œil noir (Koki), sel, eau et huile de palme. Le haricot est trempé, débarrassé de sa peau puis écrasée. La pâte obtenue est ensuite emballée dans les feuilles de bananier et cuite à la vapeur. Lorsque le mélange  est bien et délicatement manipulé, on obtient un gâteau aéré, moelleux et très agréable à déguster. Vu que les feuilles de bananier ne sont pas toujours évidentes à obtenir, vous pouvez les remplacer par du papier aluminium ou du film alimentaire. Le koki se consomme traditionnellement avec de la banane plantain, de la banane, du macabo ou de l’igname, mais il est commode aussi de l’accompagner avec du pain ou du manioc.